mardi 6 mai 2008

Da Silva


Et l'on rit et l'on déconne. Comme tout parait léger. Au moment des amours. Au moment de s'aimer. Tout semble futile et plein d'éternité. Loin des autres si près de toi. On pourrait même en crever. On pense alors à l'infini. Que rien n'peut s'arrêter. Le regard vers le large. On contemple nos vieilles idées. Mais non de Dieu, comme tout est beau. Comme on s'était planté. De croire que rien n'pouvait plus jamais nous arriver.

A nos joies, à nos peines
A tout c'qui nous ressemble
A la clarté de nos nuits
Au moment des amours
A ta peau, à ta voix
Au moment de t'étendre
A tout c'qui nous ressemble
Au moment des amours

Comme on crit et comme on gueule. Tout finit par s'égrainer. Au moment des amours. Au moment de tout lacher. Quand les oiseaux quittent la plaine. On crache sur le passé. Et l'on aime comme l'on déteste. Avec générosité. On pense alors qu'tout est fini. Que rien n'en vaut la peine. Mais le regard dans le vague. De vieilles idées reviennent. Mais non de Dieu, comme c'était beau. Comme on s'était planté. De croire que rien n'pouvait plus jamais nous arriver.

A nos joies, à nos peines
A tout c'qui nous rassemble
A la clarté de nos nuits
A nos peines au moment des amours.